Balade dans l'Eure

BALADES D'ETE
Nos ancêtres les Gaulois
Cet été je vous invite à découvrir les sites touristiques du département. Aujourd'hui : le jardin archéologique du Vieil-Evreux.

L'histoire de Gisacum (Le Vieil-Evreux) remonte à plus de 2.000 ans. A la fin du Ier siècle avant J.-C. plus exactement. C'est là, à six kilomètres au sud-est de la ville de Mediolanum Aulercorum (Evreux), capitale des Aulerques Eburovices qu'est créé ce vaste centre religieux. Il s'organisait autour d'un polygone. La ville protégeait en effet un immense espace sacré, réservé aux monuments : un temple dédié aux dieux gaulois, un théâtre et un ensemble thermal.
Depuis 1801, date du début des recherches archéologiques, le site de Gisacum, au Vieil-Evreux, ne cesse de dévoiler ses secrets. A commencer par la découverte des ruines, au tout début du XIXe siècle, par l'abbé François Rever.
Ce n'est pourtant que plusieurs années plus tard que l'ampleur du site va frapper les chercheurs. Ils avaient découvert une véritable ville-sanctuaire de plus de 230 hectares, l'une des plus grandes de Gaule, deux fois la taille de Mediolanum Aulercorum, l'ancêtre d'Evreux.
Le site du Vieil-Evreux est un immense complexe religieux dont le grand temple occupait à lui seul près de six hectares de terrain. A côté, un théâtre, une place publique, des thermes, une fontaine monumentale dédiée aux divinités des eaux...
Seulement 15 % des ruines ont été mises au jour. Ce complexe était composé, au début du IIIe siècle de trois ensembles : au sud se trouvait une cour de service et les latrines. Au centre, le bâtiment thermal recevait le public. Une palestre permettait de faire du sport, au nord du complexe.
Patrimoine exceptionnel
Les piscines et les fontaines étaient alimentées par un aqueduc d'une vingtaine de kilomètres de long. Les eaux usées étaient transportées vers la cour de service pour nettoyer les latrines ; puis elles étaient évacuées par un égout en dehors de la ville. Hormis les thermes, la cité de Gisacum comprenait des fana, un théâtre de 106 m de diamètre et pouvant accueillir au moins 7.000 personnes, un forum et un portique.
Si une partie des objets retrouvés sur le site est exposée au musée de l'ancien évêché à Evreux, Gisacum dispose d'une exposition permanente remarquable de 170 m 2 qui invite les visiteurs à se replonger au cœur de cette époque. Dans une grange normande de 200 ans, l'exposition retrace les grandes étapes de l'histoire de ce haut lieu de l'histoire euroise, des origines jusqu'à sa redécouverte. Il est ainsi possible d'appréhender sous un autre angle le sanctuaire de huit hectares, les grands monuments publics (aqueduc, thermes, théâtre, forum) et l'urbanisme exceptionnel qui caractérisait Gisacum.
Egalement visible, le jardin archéologique. Là, chacun est invité à déambuler librement. Des panneaux proposent au visiteur de découvrir l'histoire de la ville et des thermes antiques. Au sortir de cette visite, nul ne peut ignorer l'importance de ce patrimoine exceptionnel.

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Bière passion. avec modération
Cet été, Paris-Normandie vous invite à découvrir les sites touristiques du département. Aujourd'hui : la brasserie Hotteterre à La Couture-Boussey.



Blonde, brune, rousse, bientôt blanche. Légère, délicatement mousseuse, la bière Hotteterre doit sa réputation de « breuvage » artisanal à un savant dosage des légendaires ingrédients : malt, houblon et levure.
Une recette qui pourrait paraître assez simple et qui a pourtant demandé beaucoup de travail à Denis Thiebaut. Cet agriculteur s'est lancé, un peu par hasard, il y a six ans dans la production de bière artisanale. « Il y a une dizaine d'années et grâce à des relations et des rencontres, nous avons découvert la culture belge et la bière. Un jour, mon mari a lu un article dans un journal agricole sur un Irlandais qui se lançait dans la production de bière. Ca a été le déclic », se souvient Claire Thiebaut.
Au retour d'un séjour dans les contrées belges, le couple revient avec, dans sa valise, un « kit » pour réaliser sa propre boisson. « Nous avons fait nos six premiers litres grâce à ce matériel. On est devenu des passionnés. » Puis, Denis Thiebaut récupère une cuve de charcutier dans laquelle il va s'essayer à la fabrication de sa bière selon les conseils qui lui ont été donnés lors des nombreux stages. « Longtemps, nous avons largement abreuvé nos amis et la famille avec nos cent litres de bière ! », plaisante Claire Thiebaut.
Le couple décide alors de se lancer dans une production à plus grande échelle. « Avec notre bâton de pèlerin, nous nous sommes rendus sur les marchés et dans diverses manifestations pour nous faire connaître. Les débuts ont été difficiles. Cela a demandé un énorme investissement personnel et financier », souligne Claire Thiebaut.



Un gage de qualité


Petit à petit, la bière Hotteterre, du nom d'un musicien contemporain de Lully et qui vécu à La Couture-Boussey, a commencé à percer dans les rayons des supermarchés, et sur les cartes des restaurants et bars de la région. Hormis son goût particulier, un des éléments de préparation qui fait la qualité de la bière tient à son système de fermentation. Contrairement à d'autres qui ne sont fermentées qu'une fois, celle de Denis Thiebaut l'est une seconde fois en bouteille.
« Pour les vrais amateurs, c'est un gage de meilleure qualité. Notre bière n'est pas pasteurisée mais elle est stabilisée. Elle se conserve ainsi indéfiniment sans perdre son goût. » Maintenant que la production a trouvé sa vitesse de croisière avec des clients fidèles, le couple a pu confier les rênes de la brasserie à son fils, Jérémie.
Sa passion pour la bière, le couple Thiebaut aime la partager : « On fait visiter la brasserie d'exposition qui se trouve dans notre propriété. C'est là que tout a commencé. » Une visite qui se termine obligatoirement par une séance de dégustation. « Nous avons la licence IV. L'été, les gens peuvent venir à la brasserie pour déguster un verre de bière. » Alors, un petit rafraîchissement ?

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La tête dans les nuages
Cet été, pour le week-end, Paris-Normandie vous fait découvrir différentes pratiques sportives. Aujourd'hui, le vol en ULM aux Authieux.



Cette semaine encore, plusieurs personnes se sont présentées à l'improviste dans les locaux de l'Aéro-club d'Evreux-Les Authieux près de Saint-André-de-l'Eure avec une seule et unique envie : faire son baptême de l'air en ultra-léger motorisé (ULM). Rien de plus simple pour le président Yvan Chatonnet et son équipe qui se font un plaisir - dans la limite de leurs possibilités, prenez soin de réserver pour ne pas trouver porte close - d'emmener le grand public dans les nuages. « Il n'y a même pas besoin de certificat médical. Nous proposons de très jolies promenades, des petits circuits au-dessus des châteaux de la région. Mais le plus souvent, les gens veulent survoler leur maison, leur village. C'est une activité que nous proposons toute l'année mais il est vrai que l'été est une période très propice à ce genre de balades puisqu'il y a peu de turbulences. »



A vous les commandes


Prêt pour une demi-heure de sensation fortes ? Un pilote qualifié pour ce type d'excursion va se charger de vous. Vous embarquez donc dans un appareil de type multiaxe, soit un véritable petit avion dont le poids ne doit pas excéder 472,5 kg pilote et carburant compris. Vu du tarmac, l'engin peut vous sembler - à tort - un peu frêle. Mais passé cette petite appréhension et le cap du décollage, à vous la liberté et les grands espaces. « Nous accueillons aussi bien les seniors que les plus jeunes qui viennent parfois enterrer une vie de garçon par exemple. C'est un joli cadeau. »
Les plus « téméraires » opteront pour le vol d'initiation. Si la durée reste la même (environ trente minutes), vous serez cette fois accompagné par un pilote instructeur.



Réveiller des vocations


Ce dernier vous organisera un petit briefing avant le décollage afin de vous expliquer en grandes lignes les secrets de l'aéronautique. Cerise sur le gâteau, une fois en l'air, il vous passera le manche pour encore plus de sensations.
Enfin, les plus gourmands choisiront peut-être la Formule initiation pilotage (Fip). Il s'agit là d'un forfait de trois heures et demie (soit quatre à cinq séances) pendant lesquelles vous serez considéré comme un véritable élève par un instructeur. « Chaque vol sera précédé d'un briefing et suivi d'un débriefing. Les gens offrent souvent cette formule à des proches qui ont toujours rêvé de piloter. A l'issue de cette initiation, ils savent décoller et se diriger en vol. » De plus, si ces élèves d'un jour prennent goût à l'aventure et veulent s'inscrire au club, les heures déjà effectuées seront prises en comptes pour l'obtention brevet de pilote . Un bon moyen de se faire une idée avant de s'engager davantage.

BALADES D'ETE
L'Histoire euroise à travers les siècles


Visiter le musée de l'ancien évêché à Evreux, ce n'est ni plus ni moins que faire un voyage dans le temps. Les portes du site passées, le compte à rebours est lancé. Les visiteur est invité à remonter le temps jusqu'à l'époque gallo-romaine. Au fil des salles et des étages, il retourne petit à petit vers son époque : le XXIe siècle.
Au-delà des collections uniques qui jalonnent le parcours, le musée vaut à lui seul le détour. L'ancien évêché d'Evreux est l'un des derniers témoins majeurs du style gothique en Normandie. Sa reconstruction - il s'agit en effet du deuxième évêché construit dans la capitale euroise - a été décidée par l'évêque Raoul du Fou. Afin de conserver l'aspect défensif du bâtiment, l'évêque demande à ce qu'il soit appuyé contre le rempart gallo-romain. Un souhait de Raoul Du Fou mais également une nécessité pour protéger l'endroit.
Le bâtiment ne cessera par la suite de changer de propriétaire. Evêché jusqu'à la Révolution, il devient tour à tour mairie de 1794 à 1800, préfecture jusqu'en 1823 puis à nouveau évêché jusqu'en 1905 année de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. A partir de ce moment, l'ancien évêché, classé monument historique en 1907, appartient au Département puis, en 1955, à la Ville.



De la Préhistoire au XXe siècle


Le musée actuel se compose de trois étages ainsi qu'un sous-sol dédié à la période gallo-romaine. La salle archéologique mérite qu'on s'y attarde. Le visiteur peut à loisirs y admirer une partie des pièces gallo-romaines trouvées au Vieil-Evreux dont deux statues remarquables de Jupiter et Apollon particulièrement bien conservées. En dehors de ces trésors, la salle archéologique a cela de particulier qu'elle a été construite de façon à laisser apparent le rempart gallo-romain existant. Soixante mètres sont ainsi visibles dévoilant les techniques de fabrication de l'époque.
A travers le circuit de visite proposé, c'est toute l'Histoire du territoire qui est présentée. Les deux premières salles font d'ailleurs plus particulièrement référence à la ville d'Evreux et au département. Par ici, des pots à pharmacie de l'ancien hôpital. Là, des vêtements utilisés lors de processions des confréries de charité. On découvre même que le château de Navarre a abrité Joséphine de Beauharnais suite à sa répudiation par Napoléon. Autant d'anecdotes à découvrir au fil des salles.
Mobiliers, bijoux, toiles, tapisseries médiévales. le musée de l'ancien évêché est un écrin idéal pour préserver les œuvres de notre passé.

merci trike eure pour toutes ces infos
@+

christophe a écrit:merci trike eure pour toutes ces infos
@+

de rien les forums sont la pour cela

BALADE D'ETE
La pêche à la mouche au cœur d'Evreux
Cet été, « Paris-Normandie » vous invite à découvrir des pratiques sportives accessibles au plus grand nombre. Dernier volet avec la pêche à la mouche.



Croiser des pêcheurs au centre-ville d'Evreux c'est bel et bien possible. A condition de choisir l'un des bras de la rivière qui traverse la cité de part en part. Ce qui offre d'ailleurs l'occasion d'une belle balade pédestre, permettant de découvrir quelques recoins bien cachés du centre-ville, totalement invisibles aux yeux de l'automobiliste.
« La promenade de l'Iton est en réserve », confirme Jacques Barraban, vice-président de la Truite de l'Iton, société qui gère le parcours. Comprenez qu'il est interdit d'y pêcher. « L'interdiction ne tient pas uniquement à des motifs de protection des poissons ni de cohabitation entre les praticiens de la pêche, amateurs de calme, et le public, moins silencieux, du centre-ville. La promenade de l'Iton en 'réserve de pêche', c'est aussi donner l'occasion aux promeneurs citadins de contempler des poissons sauvages évoluer dans leur milieu. »



Une vraie traque


Vous aurez peut-être l'occasion de croiser des pêcheurs un peu particuliers dans ces lieux légèrement contre nature. Armé d'une canne (aussi appelée « fouet ») où une mouche artificielle est nouée à l'extrémité de la ligne, le pêcheur à la mouche a tout l'air d'un chasseur.
Loin d'attendre que le poisson morde à l'hameçon, il provoque littéralement sa proie en lui mettant sous « le nez » l'objet de sa convoitise. Il faut donc d'abord repérer la proie, s'en approcher sans la faire fuir et la soumettre à la tentation en lançant la mouche d'un geste adéquat, de manière à la déposer devant le poisson.
Tout un art, un sport aussi, loin de l'image paresseuse que l'on peut avoir de la pêche au bouchon. : « On pêche ce que l'on voit », confirme Jacques Barraban dont le lancé franc et précis de la ligne se révèle d'une efficacité redoutable. En seulement quelques lancers, plusieurs poissons ont mordu à l'hameçon ! « C'est une pêche fine », estime le spécialiste. Aussi fine que les mouches utilisées, petites merveilles artisanales que tout bon pêcheur se doit de fabriquer lui-même : « La mouche reproduit différentes espèces d'éphémères à différents stades de leur croissance. »
Plusieurs dizaines d'espèces d'éphémères vivent sur le cours d'eau. Elles sont aussi un indicateur de la qualité de l'eau. Une eau sans cesse menacée par des pollutions diverses. Et les plus graves ne sont pas forcément les plus apparentes. Si des canettes de toutes marques jonchent le fond de l'Iton, les pollutions industrielles ou issues de l'industrie ne sont pas rares. Et une seule pollution peut détruire des années de travail d'entretien du cours d'eau : « Nous luttons pour la qualité de l'eau de l'Iton, seule garantie de voir des poissons sauvages la peupler. »



L'ombre est rare et fragile


Dans les bras de l'Iton, vous avez le « choix » entre pêcher des perches, du brochet, des vandoises, des chevaines, des truites bien sûr mais aussi des ombres : « L'ombre commun est un cousin de la truite si l'on peut dire. On le trouve dans une dizaine de cours d'eau en France seulement, dont l'Iton. »
D'instinct grégaire, il se déplace en petit groupe de cinq à dix unités. La taille limite de capture est d'au moins 40 centimètres. Et pendant la date d'ouverture, évidemment, puisque sa pêche est interdite de mi-septembre jusqu'à la mi-mai.

desole trike-eure
je ne suis pêcheur:que devant l'eternel
A+++++
pierre

pierre a écrit:desole trike-eure
je ne suis pêcheur:que devant l'eternel
A+++++
pierre

je peche plus beaucoup Trike oblige

je comprend!
je comprend!
A+++++
pierre

BALADES D'ETE
Ivry, l'autre pays du Calva
Dernier volet de notre série d'été sur les sites touristiques du département avec, aujourd'hui, le Calvados Morin d'Ivry-la-Bataille.



En matière de calvados, il y a ceux qui le fabriquent et ceux qui « l'élèvent ». Comme l'entreprise Calvados Morin à Ivry-la-Bataille. La société, créée en 1889, est spécialisée dans le vieillissement du calva. Pas question ici de distiller étant donné que la commune se situe en dehors de la zone.
Depuis trois ans, le Calvados Morin ouvre les portes de ses caves aux visiteurs. L'occasion de découvrir toutes les étapes d'élevage du précieux breuvage normand. En trois ans, environ deux mille personnes ont pu apprécier les explications de Raphaël Lenormand, maître de chai. Un métier qu'il détaille avec passion. Depuis vingt-sept ans, il est chargé de dénicher les meilleurs calvados. Ils proviennent généralement de fermes de Lisieux ou du Perche. « Ceci a l'avantage d'avoir des calvados différents, de propriétaires différents », explique le professionnel.
Une fois achetées, les eaux-de-vie sont acheminées jusqu'au site d'Ivry et stockées dans d'immenses fûts. « Le vieillissement se fait dans des fûts de chêne plus petits de 300 à 450 litres, détaille Raphaël. C'est le meilleur vieillissement que l'on puisse avoir. Le bois aide le calva à vieillir. Il lui donne sa couleur et certains arômes comme la vanille. » A travers le bois, le calvados va également pouvoir respirer. Et embaumer les pièces d'une subtile odeur de pomme !



Exporté à 50 %


« Un calvados reste un an dans un même fût. On l'en change tous les ans », précise le maître de chai. L'aération est en effet une étape « indispensable » voire capitale si l'on veut être sûr d'obtenir une boisson excellente. Car le premier objectif de la maison Morin aujourd'hui gérée par Pierre-Yves Viry, est de « faire des assemblages de qualité ».
Pour cela, il faut de nombreuses années. Et un environnement adapté. Le lieu d'Ivry dispose notamment de caves spectaculaires creusées dans les collines crayeuses de la vallée d'Eure et situées parfois à trente mètres sous terre. C'est là qu'une partie de la production poursuit son vieillissement. Calvados Morin remplit chaque année 150.000 bouteilles. La moitié étant destinée à l'exportation vers la plupart des pays d'Europe, les Etats-Unis, le Canada, le Japon et plus récemment la Chine.
Une notoriété qui a largement dépassé les frontières du pays. Il faut dire que l'entreprise dispose de produits qui ont pour certains 25 voire 33 ans. Du haut de gamme souvent primé lors du concours général agricole du Salon de l'agriculture parisien. En 2005, les Eurois sont d'ailleurs revenus avec une médaille d'or pour un calvados d'appellation contrôlé de 10 ans d'âge. Un gage de qualité dont peuvent s'assurer les curieux au sortir de la visite. Une dégustation de produit haut de gamme est en effet proposée à chacun. Avec modération bien sûr !

merci pour hips l'info hips tri-hips-eure
encore de bonne soiree
a refaire le monde hips
a deguster avec(un verre)moderation
a+++++

BONSOIR EH BIEN EH BIEN ON APPREND DES CHOSES INTERESSANTES.CONTINUEZ C EST SUPER. a plus

BALADES D'ETE
Un palais pour tous les amoureux du chocolat


Le chocolat, un mot magique qui fait rêver aussi bien les petits que les grands ! Et encore plus depuis la sortie du film de Tim Burton, Charlie et la chocolaterie, il y a un an. Mais contrairement à Willy Wonka, Pierre Cluizel - fils du célèbre chocolatier Michel Cluizel et directeur commercial de l'entreprise - n'ouvre pas les portes de la chocolaterie aux visiteurs. Les secrets de fabrication y sont jalousement gardés !
S'il n'est pas permis de visiter l'usine, il est toutefois possible de déambuler dans le Chocolatrium, musée de 500 m2 permettant aux curieux de passage de s'initier aux mille vertus du chocolat. Un véritable délice pour les yeux, le nez mais aussi l'esprit. Dans ce site inauguré en mars 2002 se succèdent plusieurs galeries retraçant de façon ludique et pédagogique l'histoire du cacao et du chocolat.
Sous l'œil protecteur de Michel Cluizel qui installa l'entreprise à Damville en 1971, chacun découvre, à travers texte ou bande dessinée, la grande aventure du cacao. Des fèves que les Aztèques utilisaient il y a plus de 2.000 ans comme monnaie au produit fini que tout le monde connaît. Par-ci, par-là trônent des objets issus de la collection de Michel Cluizel : chocolatière, tasses à chocolat. Tout ici donne envie de tremper les lèvres dans un savoureux chocolat chaud !



Transparence


La cinémathèque de soixante-douze places retrace ensuite sur grand écran le parcours du cacao, des plantations jusqu'à sa transformation en chocolat. Un avant-goût à ce qui suit : l'atelier d'où s'échappent des effluves sucrées. L'odorat est ici subtilement mêlé à la vue. Derrière de grandes baies vitrées œuvrent des chocolatiers. Une dizaine sur les deux cents employés que compte l'entreprise. Ces professionnels réalisent sous les yeux émerveillés des visiteurs la production du jour.
Entre 14.000 et 15.000 personnes ont chaque année l'occasion d'apprécier le talent de ces artistes qui manient avec précision et passion le chocolat. Un « travail en toute transparence » qui certifie que « chacun est l'artisan de son travail ». De véritables œuvres d'art parsèment ainsi les locaux du Chocolatrium. Trop belles pour être croquées d'ailleurs ! Les visiteurs qui souhaiteraient se laisser aller à quelques excès pourront le faire à loisirs dans la dernière salle : la boutique.
En dehors d'une scénographie de la fin du XIXe siècle rappelant les premières fabrications de chocolats enrobés, les gourmands seront inexorablement attirés vers les centaines de produits présentés dont des tablettes de chocolat provenant de contrées lointaines : Saint-Domingue, le Venezuela, Madagascar, Papouasie.

BA 105 : une fête
entre ciel et terre
40.000 personnes. C'est l'objectif de fréquentation affiché pour le meeting aérien qui se déroulera le dimanche 8 juillet à la base d'Evreux. Un peu plus que le dernier en date, organisé en 2003.
La BA 105 renoue ainsi avec une tradition qui devrait se perpétuer tous les quatre ou cinq ans sous l'égide de la Fondation des œuvres sociales de l'air (Fosa), vouée à porter assistance aux personnels relevant de l'armée de l'air et de l'aviation civile.
Pourquoi 2007 justement ? « La base fête ses quarante ans de présence ici », répond son commandant, le colonel Pascal Chiffoleau. Et l'armée de l'air américaine - l'US Air Force - son soixantième anniversaire. Ce n'est pas neutre quand on se rappelle la présence des militaires d'outre-Atlantique à Evreux, de 1952 à 1967. Des vétérans de l'époque viendront d'ailleurs en pèlerinage ce jour-là, revivre quelques belles heures de gloire.
Patrouille de France, Rafale, Mirage, F16.
Au-delà des souvenirs et des commémorations, la fête aéronautique s'adressera d'abord aux visiteurs. « Nous ne sommes pas là pour intéresser quelques spécialistes.

Notre invité, c'est le public et il doit y trouver du plaisir », résume le général Christophe Motte, directeur des meetings de l'air.
S'il faut attendre un mois encore pour connaître le programme complet de la manifestation du 8 juillet, on sait déjà que la journée s'articulera autour de démonstrations en vol et d'expositions d'avions et de matériels au sol.
Le ballet aérien comprendra la patrouille de France sur Alphajet, la patrouille américaine « Thunderbirds » sur F16 et les « Cartouches dorées » sur Epsilon. S'y joindront deux Mirage 2000, d'autres patrouilles étrangères, des avions anciens et, pour illustrer les missions des aviateurs ébroïciens à bord des Transall, une simulation de ravitaillement en vol et un largage de parachutistes. Au total, la base aérienne accueillera entre 50 et 80 appareils avec un invité-vedette que chacun pourra admirer au sol : le Rafale.
Reste le plus dur à accomplir, l'organisation. Entre 50 et 80 appareils vont s'installer à la base aérienne d'Evreux
le dimanche 8 juillet, à l'occasion d'un meeting aérien.
« Entre les militaires de la base, les gendarmes, les policiers ou les pompiers, ce sont plus de mille personnes qui sont ou seront sur le pont afin que la journée soit une vraie fête », prévoit le colonel Chiffoleau. Déjà, la maîtrise des flux de circulation et de stationnement sur et aux abords de la nationale 13, un dimanche de juillet, ne s'annonce pas comme une mince affaire.

TRIKE-EURE a écrit:BA 105 : une fête
entre ciel et terre
40.000 personnes. C'est l'objectif de fréquentation affiché pour le meeting aérien qui se déroulera le dimanche 8 juillet à la base d'Evreux. Un peu plus que le dernier en date, organisé en 2003.
La BA 105 renoue ainsi avec une tradition qui devrait se perpétuer tous les quatre ou cinq ans sous l'égide de la Fondation des œuvres sociales de l'air (Fosa), vouée à porter assistance aux personnels relevant de l'armée de l'air et de l'aviation civile.
Pourquoi 2007 justement ? « La base fête ses quarante ans de présence ici », répond son commandant, le colonel Pascal Chiffoleau. Et l'armée de l'air américaine - l'US Air Force - son soixantième anniversaire. Ce n'est pas neutre quand on se rappelle la présence des militaires d'outre-Atlantique à Evreux, de 1952 à 1967. Des vétérans de l'époque viendront d'ailleurs en pèlerinage ce jour-là, revivre quelques belles heures de gloire.
Patrouille de France, Rafale, Mirage, F16.
Au-delà des souvenirs et des commémorations, la fête aéronautique s'adressera d'abord aux visiteurs. « Nous ne sommes pas là pour intéresser quelques spécialistes.

Notre invité, c'est le public et il doit y trouver du plaisir », résume le général Christophe Motte, directeur des meetings de l'air.
S'il faut attendre un mois encore pour connaître le programme complet de la manifestation du 8 juillet, on sait déjà que la journée s'articulera autour de démonstrations en vol et d'expositions d'avions et de matériels au sol.
Le ballet aérien comprendra la patrouille de France sur Alphajet, la patrouille américaine « Thunderbirds » sur F16 et les « Cartouches dorées » sur Epsilon. S'y joindront deux Mirage 2000, d'autres patrouilles étrangères, des avions anciens et, pour illustrer les missions des aviateurs ébroïciens à bord des Transall, une simulation de ravitaillement en vol et un largage de parachutistes. Au total, la base aérienne accueillera entre 50 et 80 appareils avec un invité-vedette que chacun pourra admirer au sol : le Rafale.
Reste le plus dur à accomplir, l'organisation. Entre 50 et 80 appareils vont s'installer à la base aérienne d'Evreux
le dimanche 8 juillet, à l'occasion d'un meeting aérien.
« Entre les militaires de la base, les gendarmes, les policiers ou les pompiers, ce sont plus de mille personnes qui sont ou seront sur le pont afin que la journée soit une vraie fête », prévoit le colonel Chiffoleau. Déjà, la maîtrise des flux de circulation et de stationnement sur et aux abords de la nationale 13, un dimanche de juillet, ne s'annonce pas comme une mince affaire.

TRIKE-EURE a écrit:

TRIKE-EURE a écrit:BA 105 : une fête
entre ciel et terre
40.000 personnes. C'est l'objectif de fréquentation affiché pour le meeting aérien qui se déroulera le dimanche 8 juillet à la base d'Evreux. Un peu plus que le dernier en date, organisé en 2003.
La BA 105 renoue ainsi avec une tradition qui devrait se perpétuer tous les quatre ou cinq ans sous l'égide de la Fondation des œuvres sociales de l'air (Fosa), vouée à porter assistance aux personnels relevant de l'armée de l'air et de l'aviation civile.
Pourquoi 2007 justement ? « La base fête ses quarante ans de présence ici », répond son commandant, le colonel Pascal Chiffoleau. Et l'armée de l'air américaine - l'US Air Force - son soixantième anniversaire. Ce n'est pas neutre quand on se rappelle la présence des militaires d'outre-Atlantique à Evreux, de 1952 à 1967. Des vétérans de l'époque viendront d'ailleurs en pèlerinage ce jour-là, revivre quelques belles heures de gloire.
Patrouille de France, Rafale, Mirage, F16.
Au-delà des souvenirs et des commémorations, la fête aéronautique s'adressera d'abord aux visiteurs. « Nous ne sommes pas là pour intéresser quelques spécialistes.

Notre invité, c'est le public et il doit y trouver du plaisir », résume le général Christophe Motte, directeur des meetings de l'air.
S'il faut attendre un mois encore pour connaître le programme complet de la manifestation du 8 juillet, on sait déjà que la journée s'articulera autour de démonstrations en vol et d'expositions d'avions et de matériels au sol.
Le ballet aérien comprendra la patrouille de France sur Alphajet, la patrouille américaine « Thunderbirds » sur F16 et les « Cartouches dorées » sur Epsilon. S'y joindront deux Mirage 2000, d'autres patrouilles étrangères, des avions anciens et, pour illustrer les missions des aviateurs ébroïciens à bord des Transall, une simulation de ravitaillement en vol et un largage de parachutistes. Au total, la base aérienne accueillera entre 50 et 80 appareils avec un invité-vedette que chacun pourra admirer au sol : le Rafale.
Reste le plus dur à accomplir, l'organisation. Entre 50 et 80 appareils vont s'installer à la base aérienne d'Evreux
le dimanche 8 juillet, à l'occasion d'un meeting aérien.
« Entre les militaires de la base, les gendarmes, les policiers ou les pompiers, ce sont plus de mille personnes qui sont ou seront sur le pont afin que la journée soit une vraie fête », prévoit le colonel Chiffoleau. Déjà, la maîtrise des flux de circulation et de stationnement sur et aux abords de la nationale 13, un dimanche de juillet, ne s'annonce pas comme une mince affaire.

http://www.air-meeting-evreux-2007.com/fr/ Site du meeting de la Base aérienne 105 Evreux le 08 juillet 2007.