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Message par Trikermaus Sam 1 Oct - 10:42

Voilà, j'ai commencé à traduir mon compte rendu en français.
Je vous fais part petit à petit, car il faut beaucoup de temps pour faire la traduction, le texte est très long!

1ère partie :

02.09.2005. Vendredi matin, mon réveille sonne à 5h30. Bon, dernier jour de travail pour moi, Mike peut dormir comme déjà jeudi.
Au bureau pas mal de trucs à régler, et mon chef qui a la panique aux yeux, car je m’absente 3 semaines. C’est toujours pareil quand je pars. Il semble qu’on ne peut pas se passer de moi.

Pour encore augmenter la panique, je dis au Chef que si le cas se présente (que Dieu saura éviter) que je me casse les deux jambes, j’ai fait un mode d’emploi pour mon travail. Il se laisse montrer ce classeur et trouve que c’est bien fait, avec des screen-shots (Copies d’écran), etc.
Mais pour finir il me demande quand même mon no de natel (portable), pour le cas où. Je le lui écris sur un bout de billet, ainsi que le no de mon mari, en lui expliquant que je ne sais pas encore si je vais prendre mon natel en vacances ou seulement celui de Mike (mon mari). De plus je lui dis que si toutefois il y a encore e-mail. On tâchera de trouver un point Internet pour y jeter un œil de temps à autre, mais sans garantie. Pas de garantie non plus qu’on enclenche nos téléphones portables.

Enfin les vacances. Je passe vite en ville, question d’acheter les derniers cadeaux, ensuite je peux enfin rentrer à la maison. Quelle joie, les vacances !
Eh bien, notre premier jour ne semblait pas être parfait. Qui nous connaît sait que chez les Visentin rien ne fonctionne comme chez les autres.
Le QEK (roulotte) a déjà été chargé le jour d’avant, il ne nous reste que quelques bricoles à y mettre, (1 Sac et le frigo plein de chocolat). Ah non, pas ce que vous croyez. Le chocolat = pas pour moi, mais cadeau pour les amis en Italie !

Vite je monte encore à l’appartement, déposer mes clés de voiture. Mon fils me raconte un truc qui ne me plait pas, et qui sent les problèmes. J’arrive tout de même à lui tirer la vérité, et il se trouve qu’il a quelques problèmes avec son amie. Il a fait des erreurs et ne sait pas comment arranger la chose. Vite un petit conseil, vite le consoler et espérer que tout vas bien, et que nous pouvons, cette fois-ci, enfin passer de vacances tranquilles. En principe, suffit de mettre les pieds hors maison qu’il se passe des choses.

Nous voilà partis. Les vacances commencent. Réellement? Woaw, j’ai de la peine à y croire. Mais nous sommes bien en route. Premier pépin : l’I-Pod de Mike ne veut plus donner de son. Flupe alors, vacances sans musique? Un peu plus loin nous arrêtons sur une place repos sur l’autoroute. Mike essaye de remettre en marche la musique, mais le I-Pod refuse. Rien à faire. Alors il ne reste plus qu’à le mettre dans le QEK. De plus j’ai vu que le drapeau italien s’est détaché d’un côté. Mike essaye de l’attacher, mais il s’y prend mal, au lieu de prendre le côté vert (le bon côté), il essaye sans arrêt de prendre le côté rouge. Je lui fais signe de prendre l’autre bout, mais il ne m’écoute pas. Du coup il voit lui-même qu’il s’y prend du faux côté. Sans commentaire, il me regarde et attache le drapeau italien. Tu vois, je te l’avais bien dit … mais oui, mais oui… me répond-t-il.
Donc on peut enfin reprendre la route. Mike est un peu déçu à cause de la musique qui manque, mais pour moi c’est ok. Moi, le son du vent des routes me suffit.
Le premier bouchon devant le tunnel de Glion. Normal, ils y font encore des travaux. Mais nous restons calme, nous avons tout le temps, nous sommes en vacances. A côté s’arrête une voiture (ben oui, puisqu’elle est dans le bouchon). Le conducteur se penche à droite pour mieux nous voir et commence une discussion. Il trouve génial que nous partons ainsi. Lui, il n’a pas de chance, il doit retourner au travail mais… hélas, le bouchon.


Finalement nous arrivons au tunnel, de l’autre côté la voie est libre. A Sierre nous nous rendons au camping du bois des finges. Il est génial, je le connais déjà. On nous donne une place agréable. Pour 1 nuit cela ne vaut pas la peine de grimper sur le plateau dessus. Une place en bas suffit. Vite installer l’électricité, ensuite faut bien manger quelque chose. Au petit restaurant il n’y a plus grand-chose, mais des frittes, cela passe toujours. Un verre de Coca Light, belle vue sur la piscine et les arbres, que veut-on de plus ?
Ah, les vacances! Que c’est bien ! Nous restons encore un peu devant la caravane. Autours de nous les grillons et les sauterelles et dieu sait quels insectes encore font cricri, et si nous regardons sur les arbres on pourrait se croire quelque part en nouvelle guinée ou en Amazonie !
Au ciel quelques nuages, quelques éclaires lointains dont nous voyons que des lueurs. Rien de grave, pas de pluie ici.
Je suis fatiguée de la longue journée, donc nous allons nous coucher tôt. Il fait chaud dans la caravane, et seulement dans la deuxième moitié de la nuit il est possible de dormir.

SA 03.09.2005 le premier matin. Mike est debout assez tôt, moi j’ai de la peine de trouver les toilettes, je somnole.
Nous descendons au bistro, boire un café et prendre nos croissants. Seulement, croissants, faut attendre, le boulanger a fait erreur et a oublié de porter nos croissants. Donc nous attendons qu’il les porte. Ah qu’ils sont bons ces croissants ! Mike lit le journal et moi j’ai pitié d’un moineau qui me regarde l’aire de dire « Et moi, je n’ai pas droit au croissant ? » Mais oui petit moineau, tu auras un bout du mien.

Ensuite nous partons pour Brig. Eh, l’I-Pod re-fonctionne, donc nous avons de la musique. A la station, nous sommes le premier véhicule, le prochain train part dans 1 heure seulement, nous avons donc bien le temps. Enfin on nous fait signe de passer à la petite maison caisse. Euh oui, sous quoi nous taxer ? Enfin la dame décide de nous prendre comme voiture avec caravane. Coût Fr. 38.-- . Encore un peu de patience et nous pouvons monter sur le train. C’est assez serré et je trouve que Mike avance bien. Certainement que j’aurais plié les rétroviseurs….. Voilà, le trike est parqué, le frein à main est tiré, nous reste qu’attendre. Le contrôleur passe et nous regarde d’un air étonné. Il nous demande si nous voulons, durant le voyage, prendre place dans notre caravane ? Non non Monsieur, c’est impossible, faudrait mettre à terre les pieds de la roulotte. Ah oui, je vois, et comme le compartiment passager est à l’autre bout du train, il ne nous reste plus qu’à vous placer dans ce compartiment là. Venez…
Et il nous fait faire des acrobaties (moi avec mes petites jambes, un peu plus et il aurait fallu me lancer par-dessus la barrière). Le train et le compartiment bagages sont séparés par un « grand trou », et une rampe placée à la verticale. Pas facile pour moi de dépasser cela, mais nous voilà dans le compartiment des bagages, et le contrôleur nous enferme depuis dehors. Nous nous sentons un peu comme une souris dans la trappe. Au moins il y a un siège rabattable. C’est déjà ça.

Un regard sur notre Trike, là-bas loin de nous. Et le train part. bof, finalement c’est pas si mal. Hein ? qui l’a dit ? Voilà le tunnel qui arrive, et pour moi c’est plus drôle. Loin de nous une lumière pâle qui éclaire un peu le Trike, nous par contre, sommes assis dans le noir absolue. Et il y a du bruit infernal, question de m’obliger à boucher les oreilles. Mike met son bras autours de moi, heureusement, sinon je serais certainement tombée de mon siège.
Le tunnel semble sans fin pour moi. Finalement un peu de lumière, nous voilà à la fin ! Et quelques mètres de plus nous voilà en Italie ! Le train s’arrête et le conducteur vient nous ouvrir la porte. Cette fois nous pouvons descendre normalement, et reprendre le Trike.

Nous sommes en Italie mon cher Mike, faut bien mettre ta marmite (casque). Eh oui. C’est comme ça ici. Ensuite nous descendons le reste du col du Simplon, la SS33 qui s’avère comme piste à trous.
Nous sommes en Italie et on le voit à tout endroit. Une maison flambé, une autre inhabitée ? Pas besoin de les détruire, la nature s’en charge. Déchets au bord de la route ? C’est normal, c’est l’Italie. C’est comme ça ici. Les déchets et les ruines sont partout ici.

Sur la SS33 nous roulons vers le sud, vers Milan. La Suisse est encore présente sur les panneaux nous indiquant que par ici ou par là on peut aller vers Lugano ou Chiasso. Mais non, nous ne voulons pas retourner en Suisse, nous, c’est vers Milan qu’on roule. En premier sur la SS33 et ensuite nous prenons l’autoroute. C’est le meilleur moyen d’éviter Milan.
Nous prenons notre ticket, car en Italie l’autoroute est payante. Jusqu’à Milan cela nous coûte Euro 4.80. Pas mal cher pour ce tronçon.
Nous faisons une pause à un restoroute. Question de prendre un sandwich. Ben quoi, c’est midi et demi, on a faim! Il fait pas mal chaud ici. Vite, nous repartons. Les voitures nous dépassent, font des photos de nous, ou comme ce type, roule à 80 à l’heure sur la voie du milieu, pour que nous sommes obligés de le dépasser à droite, juste pour qu’il puisse ensuite nous re-dépasser pour faire une photo. Incroyable, la réaction des gens.

Milan derrière nous (sur la Tangenziale di Milano cela nous a coûté encore Euro 1.30), nous prenons cap sur Bergamo, nous voulons camper ce soir au Lac d’Iseo. Jusqu’à Iseo l’autoroute nous coûte encore Euro 4.50. Donc en tout pas mal cher.
Enfin, voilà la sortie pour le Lago di Iseo ! Nous roulons tranquillement sur la route, à la recherche d’Iseo. Et enfin, voilà le lac et voilà tout pleins de campings ! Faut juste choisir un. Nous trouvons un, et il y a même encore une place pour nous. Autrement ils n’ont presque que des caravanes fixes. On nous donne une place juste à l’entrée, et fait déplacer une voiture stationnée, pour que nous ayons de la place de parquer le Trike à côté de la caravane. Pas mal !

Pas loin de notre place, le Lac d’Iseo. Pas trop beau en ce moment, on me dit qu’il n’a pas assez plu et qu’à la suite ce sont les algues qui se sont installées.

Après une bonne douche mon monde est à nouveau ok. Nous nous installons sur nos chaises à côté du QEK. Sur le lac le bruit de bateau à moteur. On me dit que ce qui est la formule une sur la route, c’est ici le bateau de course. Ce week-end il y a une course. Ah bon. Nous allons nous promener un peu le long de la route.
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Vacances en Italie 2005 Empty 2ème partie

Message par Trikermaus Sam 1 Oct - 10:56

La route nous mène dans une jolie petite ville. Nous allons boire un café sur une terrasse au bord du lac. Ah ce qu’il fait bon ici. Oups, c’est quoi… des nuages noirs à l’horizon ? Mieux vaut retourner. Tour près du camping il y a également un restaurant, alors c’est là que nous allons manger. Ça va aussi, même que dans cette petite ville cela aurait été plus sympa.
A peine assis, il commence à tonner et à pleuvoir. Tout le monde quitte la terrasse, sauf nous. Non non, nous sommes très bien dehors, de toute façon il y a un petit toit en dessus de nos têtes, donc on ne risque pas de se mouiller. A quoi bon donc de s’abriter dedans ?
C’est super, pendant que nous mangeons, nous pouvons regarder les gouttes de pluie tomber sur le lac, formant des petits anneaux.
Le Dîner est très bon, quoi que un peu cher mais c’est égal, nous sommes en vacances.
Ensuite nous retournons au camping. Oups, nous avons oublié le livre de Mike à l’extérieur. Pas grave, juste un peu mouillé, sinon il est encore bon, on peut encore le lire.
Mike m’installe son ordinateur portable et je peux donc commencer à écrire ce compte rendu. Pas mal. Dehors l’orage s’approche. Des coups de tonnerre, des éclaires, c’est tout à fait à mon goût.

DI 04.09.2005 Après le petit déjeuner nous reprenons la route pour Venise. Il faut encore prendre l’autoroute, car sinon trop compliqué de passer dans toutes les villes. De Iseo à Mestre (Venise) cela coûte Euro 11.10 ! Tout de même, bien cher ce circuit à la fin !
Le voyage agréable, de tonnes de photos sont faites de nous, mais nous connaissons, ne faisons plus attention.
A Mestre bouchon incroyable devant la station de péage. Je ne sais pas combien de voies il y a officiellement, mais les automobilistes en font le triple ! J’ai peur, c’est serré et à tout moment nous le risque est là de se faire plier les rétroviseurs par les autres qui ne font pas attention. Beep-beep, un autobus veut passer là où il n’est pas possible de passer… bref, c’est la catastrophe. Finalement nous avons du bol, derrière nous les voitures ne peuvent plus avancer, car devant une voiture un peu de travers bloque leur passage. Chance pour nous, devant nous s’ouvre un petit trou, faut se faufiler avant que le trou se referme. Voilà qui est fait, nous sommes bien en ligne, encore quelques voitures et c’est notre tour de payer.
Heureusement que Mike roule très bien, moi j’aurais piqué une crise. Derrière la station de Péage pas mieux, c’est toujours serré et des automobilistes débiles qui nous regardent la bouche ouverte au lieu de regarder devant eux sur la route.
Enfin, la sortie Quarto d’Altino, nous quittons l’autoroute. Il ne nous reste plus qu’à trouver Roncade, mais comme je m’y connais un peu, ce n’est pas un problème. Ah, nous sommes trop tôt. Si nous arrivons à midi pile chez la Tante Antonia, elle va piquer une crise. Nous cherchons donc un resto. Voilà un… nous rentrons, mais on nous dit que ce jour (dimanche) il n’y a pas de restauration. Il nous faut aller plus loin. Ah bon. On nous explique où trouver une pizzeria ouverte, nous nous y rendons.
Nous trouvons bien cette Pizzeria, mais la place de parc devant n’est pas conçu pour un véhicule tel que le notre. Je rentre donc dans le bâtiment et demande où laisser le trike avec la roulotte. Le cuistot sort lui-même et ensemble nous trouvons une place. En fait, nous laissons le véhicule droit devant l’entrée, de façon à l’avoir toujours en vue.

Restaurant sympa, bonne bouffe, c’est agréable. Mais Pizza’s immenses, une demie aurait fait l’affaire, si vous me demandez. Le café dehors sur la terrasse, à côté des gens débiles qui ne savent que faire du trike, font des discours débiles. Pas de problèmes, Mike ne peut de toute façon pas les comprendre, il n’y a que moi, et je n’y prête pas attention.

Ensuite nous partons pour trouver Tante Antonia. Je dois demander comment y arriver, car la route principale de Roncade est bloquée par une fête. On m’explique le détour à faire et nous y allons. Facile, je retrouve la bonne rue du premier coup. La maison de ma tante se trouve au bout de la petite route. Nous nous arrêtons près du canal, sur la place prévue pour tourner les voitures. Cela ira très bien ici, nous nous installons dans l’herbe et allons ensuite sonner à la porte de Zia Antonia.

Rien. Sonne encore… toujours rien. Mais où a donc passé notre tante? Serait-elle éventuellement allée à la fête? Je ne pense pas, car elle n’est plus bonne d’aller trop loin à pied. Les jambes ne veulent plus. Bon, allez, on sonne encore une fois. Toujours rien. Nous allons faire le tour de la maison, mais rien encore. Nous allons sonner la maison d’à côté (c’est là qu’habite mon cousin, donc le fils de Zia Antonia). Là aussi, rien. Euh ? Bizarre. Et voilà enfin notre tante qui sort de la maison. Elle a dormit et ne nous a pas entendu. On s’embrasse et elle a tellement de plaisir de nous revoir. Elle nous raconte que ces jambes ne veulent plus comme elle veut, et que pour cela elle ne peut plus venir nous trouver en Suisse.
Elle vit seule avec son fils. Il est retraité depuis 8 ans déjà ! Eh oui, Tante Antonia a 82 ans.

Bien sûre notre Tante fait aussi tôt du café et vient s’asseoir près de nous pour bavarder. Elle nous dit que dans un moment sa fille Fiorenza va venir, comme chaque dimanche. Paolo également se lève et voilà que nous bavardons, racontons des trucs du temps passé, et rions beaucoup. On me demande sur ma famille à la maison, si tout le monde va bien, ce qu’il y a de nouveau etc.
Ensuite faut bien aller dehors, faire la visite de notre remorque le QEK. C’est un truc jamais vu par ici, et bien entendu le Trike aussi (Antonia et Paolo le connaissent déjà, ils l’ont vu lors de leur vacances chez nous il y a quelques années.). Mon autre cousin Pepino qui habite juste côté vient aussi nous dire bon jour, et vient admirer ce véhicule à allure extraterrestre pour lui.
Puis il doit repartir, et nous autres rentrons dans la maison de Tante Antonia. Mike le pauvre ne comprends pas grand-chose, mais je lui traduis tant bien que mal. Et je leur traduis aussi ce qu’il veut leur dire. Mais on se marre tous et c’est l’essentiel.
Plus tard notre Tante nous fait à manger, comme toujours super bon. Nous demandons à Paolo s’il a une rallonge, car il va falloir brancher le produit anti-moustiques ce soir. Près du canal il y a des milliers, et Antonia nous dit qu’autre fois ils étaient là dès que la nuit tombait, à présent on se faisait manger déjà la journée, dès qu’on mettait les pieds dans l’herbe. Ah bon, à ce point là ? Alors on prends tout de suite notre spray Anti-brumm et en premier nous nous giclons avec ce truc, et dans le QEK il faut tout de suite brancher le produit anti-moustiques. Il se trouve que ces deux produits sont efficaces. (Le produit qu’on peut brancher sur la prise électrique : Migros, Optimum. Celui où il faut visser un petit flacon. Ce produit est à recommander. Inodore et efficace)

LU 05.09.2005 Nous avons bien dormit et nous nous réveillons assez tôt. Antonia a fermé le portail pour la nuit (il y a pas mal de voleurs en Italie), et nous avons convenu comme signe qu’elle est debout, qu’elle ouvre le portail. En attendant nous nous asseyons dehors, lisons un peu, regardons sur le canal. Paisible ce matin.
La Tante se réveille et nous fait du Café, ensuite elle va au marché. Comme elle ne peut pas bien marcher, elle prends la bicyclette. Bien chargée elle revient. Elle a 82 ans et ne veut pas se laisser aider. Nous avions demandé, mais elle n’a pas voulu.
Elle nous fait cadeau de tas de beaux trucs, je luis dis qu’elle ne doit rien nous offrir, mais elle me répond : tu dois bien avoir un souvenir de moi. Je lui réponds : Mais ma Tante, le plus beau souvenir que j’ai de toi, c’est de te faire rire.

Ce matin là, l’autre cousine Ornella vient visiter sa mère. Comme ça j’ai vu toute la famille. C’est bien, et cela me fait beaucoup plaisir. Mike aussi est content, surtout de revoir sa tante par alliance. Même que ce n’est pas sa propre tante, il l’a adopté comme tel, et Antonia l’a adopté comme neveu.

Bien sûre faut embrasser tout le monde, et je le fais volontiers. Mike n’est pas un ami de cela, mais il le fait volontiers également chez veux qu’il aime bien.
C’est dur de repartir. Antonia regrette que nous soyons restés que 1 nuit, mais nous ne voulons pas rester plus longtemps, Antonia n’est plus trop jeune et cela lui fait quand même du travail quand nous sommes là.
Ornella nous dit de prendre l’autoroute, car la route normale par Venise est l’enfer. Ah bon, à ce point là ? Alors nous allons prendre l’autoroute. Jusqu’à Mestre elle est gratuite.
A peine sur l’autoroute et voilà que le bouchon commence. Ah non alors… encore ? Il semble que aux alentours de Venise c’est tous les jours le même cirque. Comme il n’y a pas trop de choix, il n’y a pas autre moyen que de faire la queue. A côté de nous s’arrête un poids lourd. Le chauffeur se penche par la fenêtre pour mieux pouvoir nous prendre en photo. Je lui parle, il ne m’entend même pas, après un moment il voit que je veux lui demander quelque chose. Je veux savoir s’il y a moyen de prendre la route normale, il me dit que c’est encore pire hors autoroute, qu’il faut rester là, et rouler jusqu’à Mestre Ouest. Ah oui, merci.
Nous suivons son conseil et sortons de l’autoroute à Mestre Ovest. Là un Panneau indique la direction pour Ravenna. Super, c’est notre direction, c’est la SS16… qui s’avère une piste trouée.

Parfois il y a plus de trous que de route, mais pas question de rouler moins vite que 85 ou 90 km/h, car les camions derrière nous font pression. Ou on roule, ou ils nous roulent dessus.

Kilomètre après kilomètre, la route ne s’arrange pas. Elle est dans un très mauvais état. Mais que veut-on faire, c’est comme ça on ne peut rien y changer. Nous ne voulons pas prendre l’autoroute, pour 2 raisons. 1. cela nous ferait faire un trop grand détour, et 2. elle n’est parfois pas bien mieux et de plus c’est pas intéressant.
Un beau tronçon : nous roulons sur une espèce de pont, des deux côtés on ne sait pas si c’est l’eau ou la terre… il y a de l’eau (de mer), et de tonnes de petites îles avec de l’herbe. C’est très joli à voir.
Un peu plus loin le Delta du fleuve Po. Une Région superbe également.
Nous roulons vers le sud, passons à côté des parcs de Mirabilandia (Parc d’attractions avec Super 8 et roue géante etc.), de Italiaminiatura (Italie en miniature) et de Fabulandia (à voir les affiches c’est pour les petits). Nous voyons pleins de beaux paysages.

Enfin Rimini en vue, et Eros Ramazotti’s chante : Io vorrei Io vorrei rivivere, anche solo per un attimoooooo, io vorrei io vorrei rivivere questa prima volta io e teeeee……

Ah ça oui ce sont des vacances!

Nous voyons des tours d’eau et Gotthard chante : Fly eagle Fly, on your way back to the sky….
Et nous roulons et roulons et Hammerfall chante : So I say farewell I’m your’s forever, and I always will bee. …. You are the one, and you always will bee… juste, absolument!
Et enfin nous arrivons à Pesaro, Camping Marinella, comme l’année passée. Nous comptons rester 2 nuits.

MA 06.09.2005 Je me réveille. Mike dort encore. Euh… pas de soleil? Je regarde par la fenêtre, ne vois pas grand chose. Je me lève donc et vois que le soleil se lève. Génial. Vite, la caméra! Et je m’en vais à la plage, faire des photos. C’est beau. On dirait que la mer est faite d’or.

La mer dorée, le vent doux, et Hammerfall chante dans ma tête : I saw your face in the morning sun… oh I wish you were there…I heard your voice in the wind, silently, whispering my name… qu’il a raison ce chanteur. Serait encore plus beau si Mike était là. Mais il dort et je ne veux pas le réveiller.
A 100 mètres de la plage il y a des pierres-casse-vagues. Donc il n’y a pratiquement pas de vagues qui atteignent la plage. Je fais pleins de photos, c’est si paisible. Les pieds dans l’eau, je regarde au large, puis je regarde à nouveau devant moi. Euh ? C’est quoi… le sable a filé devant moi. Ah je vois, c’est un petit poisson. Si on ne regarde pas bien on pourrait dire que c’est simplement du sable.

Je retourne au camping, Mike est réveillé. Nous prenons en toute tranquillité notre petit déjeuner et ensuite nous partons pour Catolica. Là il y a un aquarium, mais 30 Euros d’entrée pour les deux, c’est trop.
Nous faisons un petit tour et retournons au Camping. Au bord de la route pleins de ruines de maisons, fabriques, commerces. Vitres cassées (si vitre y a, sinon trous noirs à la place de fenêtres). Où fenêtres murées (ne comprends pas pourquoi on doit murer les fenêtres de maisons abandonnées… Mystère… ), où pourvues d’un grillage rouillé, sans doutes pour éviter que les clochards y pénètrent. Juste à côté de cela l’autre visage de l’Italie, on y construit à tout casser. Des centres touristiques sortent de la terre comme des champignons le jour de pluie. Là on préfère laisser les maisons vides, et on préfère de construire ailleurs, où il n’y avait que la nature jusqu’à présent. Faut pas comprendre.

Après une journée tranquille, nous passons notre soirée à la plage. Nous nous promenons un peu et eh, c’est quoi… eh bien, c’est des gars qui font du Kit-surf. Ah pas mal, nous nous asseyons sur un pédalo (qui est sur le sable) et regardons les gars sur l’eau. Il y a de tout. Débutants et champions. C’est intéressant à voir. Malheureusement, la caméra est restée dans la roulotte. Bien sûre, coup classique. Comme le jour se prête à se tailler, cela ne vaut pas la peine de retourner à la caravane, le temps de revenir avec la caméra, la lumière ne permettrait plus de faire des photos.
Mike me dit qu’il aimerait essayer une fois lui aussi. Cela lui fait envie. C’est vrai, c’est beau à voir comme ils partent sur les vagues.
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Vacances en Italie 2005 Empty 3ème partie

Message par Trikermaus Sam 1 Oct - 12:05

ME 07.09.2005 Cette fois-ci c’est Mike qui est debout avant moi. C’est lui qui va seul à la plage, faire des photos. Moi je vais prendre une douche et me laver les cheveux. Vers 10h nous voulons partir, donc faut bien que mes cheveux soient secs d’ici là.
Une fois tout rangé, remis les grands rétroviseurs sur le Trike, nous partons. (Prix du camping: Euro 20 par nuit, tout compris. Ce n’est pas cher!)
Je dois dire que sur pas mal de Campings, il faut laisser la voiture plus loin que la caravane/tente. Mais comme notre roulotte est petite et que le Trike n’est pas très grand non plus, nous pouvons partout parquer à côté du QEK.
Nous voilà à nouveau sur la SS16 (un peu mieux ici), la mer sur notre gauche, le nez vers le sud. Nous nous réjouissons de revoir Brunetta et sa famille. Se faire dorloter quelques jours là-bas… cela fait du bien. En pensant à Brunetta, j’attrape faim à chaque vois. Penser à sa super bonne cuisine… mjam.
Plus nous avançons vers le sud, plus il y a de panneaux au bord de la route. Ici réclame pour des chaussures, là-bas pour je-ne-sais-quoi, et ce qui me frappe, énormément de panneaux réclames pour des Sexy-Shop. Près de Tortoreto une réclame www.cimiteria.com (faut aller voir sur internet, cela vaut la peine). Claudia, la fille de Brunetta m’a dit que c’est un Pub pas comme les autres. T’est pas assis sur des chaises ou bancs, non, tu t’assieds sur des cercueils ! Et aux toilettes il y a des savons en forme de squelettes.
A 13h nous arrivons chez Brunetta. Elle court dehors pour nous embrasser. Elle se réjouit. Claudia (14 ans) aussi vient dire bonjour, et elle aussi est ravie de nous revoir. Marino, le beau-père de Brunetta vient aussi. Je l’embrasse et demande comment il va. Il dit oh, ça va comme ci comme ça. (Il a 85 ans et souffre du diabète). Roberto (le second fils, 17 ans) vient dehors, car il a entendu un bruit. Il sourit et vient nous dire bonjour.

Bruno (le mari de Brunetta) et Paolo (l’aîné, 19 ans) ne rentrent pas à midi aujourd’hui. Ils travaillent ensemble. Bruno est entrepreneur et son fils fait parti de sa boîte.
Roberto doit partir travailler. Nous voilà seuls avec Brunetta et Claudia. Nous demandons s’ils ont le temps d’aller en ville manger une glace. Brunetta sourit et me répond : « J’ai fait exprès de n’avoir rien d’urgent à faire cet après-midi, pour avoir le temps d’aller manger une bonne glace avec vous » et me sourit. Ah voilà qui est sage !
Brunetta prends sa voiture, car sur le Trike il n’y a que 2 places. Ridicule de prendre 2 véhicules pour aller en ville. Donc Brunetta nous conduit à Giulianova, à notre Gelateria préférée. Nous commandons nos glaces et allons nous installer sur la terrasse. Malheureusement nous ne pouvons pas rester trop longtemps, notre amie doit retourner à la maison, préparer le souper.

Je 08.09.2005 Nous demansons à notre amie si le marché à Giulianova Lido est toujours le jeudi. Elle dit que oui. Et comme de toute façon elle doit y aller également, nous allons tous ensemble. Il y a de tout au marché, et nous profitons d’acheter les cadeaux pour notre famille en Suisse.
Ensuite Brunetta doit encore faire de tas de trucs, nous restons chaque fois assis dans la voiture, pas besoin de la suivre chez son comptable, ni à la boulangerie. Elle y va plus vite sans nous. Nous demandons si elle peut nous faire des fruits de mer, si nous achetons, et elle dit que bien sûre, pas de problèmes pour elle. Donc nous allons avec elle acheter de la « friture mixte « (Poisson, coquilles, crevettes, calamars etc.)
Oh Brunetta, c’est troooop bon ce que tu as cuit! Mjjjjammm…

Le soir nous passons dire bonjour à Tomaso (le frère de Brunetta). Sa mère vit chez lui aussi et elle est très contente de nous revoir, comme le reste de la famille. On nous questionne sur mes parents, s’ils vont bien et pourquoi ils ne viennent plus en Italie. Je réponds que c’est l’age, qu’ils ne sortent plus trop, ça on comprend. Nous demandons à Tomaso (mécanicien) s’il peut nous trouver une glace de rétroviseur (la notre a une fente) Mais oui, dit-il, il va voir ce qu’il peut faire.

Ve 09.09.2005 Journée calme. Le matin nous faisons un petit tour en Trike, et l’après-midi je fais une tresse et des pains au chocolat pour Brunetta et sa famille. Etant petite, Brunetta a habité quelques années en Suisse, et elle n’a pas oublié la tresse-de-dimanche. Comme on ne trouve pas cela en Italie, je lui en ai fait une. Pas la peine de dire que les pains au chocolat n’ont pas eu le temps de refroidir.
Le soir Mike court vers moi pour dire de sortir, de voir le ciel. Je sors et reste bouche ouverte devant ce spectacle. Le ciel est foncé, nuages noirs. Avec des parties très claires. Un orage nous arrive depuis le gran sasso d’Italia. (Montagne des Abruzzes qu’on voit très bien depuis la maison de nos amis.)

Sa 10.09.2005 En premier je fais une lessive. Sinon on aura bientôt plus rien de propre à se mettre.
Ensuite nous partons pour Colonella au supermarché Jper. La journée est sinon très tranquille. Le soir nous invitons nos amis dans le restaurant pour manger. Nous leur laissons le choix du resto, ils s’y connaissent, nous non. Brunetta nous réserve une place. Oulà, cela doit être un resto bien s’il faut réserver…
Effectivement, il y a un immense choix de Pizzas et de friture (fruits de mer, poisson), pasta, et c’est pas facile de choisir. Dommage, les 2 garçons ne sont pas venus avec nous. Nous mangeons très bien et Brunetta me dit que dehors il y a déjà pleins de gens qui attendent. Ceux qui n’ont pas réservé. Cette fois Bruno me laisse payer sans problèmes. Sinon c’est chaque fois la bagarre si je veux les inviter. C’est la moindre des choses que nous puissions faire pour eux tout de même ! Ensuite nous partons, pensant que nous rentrons. Mais étrange, Bruno a loupé la route et continue tout droit au lieu de tourner à gauche. Euh Bruno… Il sourit et dit qu’on va quelque part. Euh? Eh bien, dit-il en riant, manger une bonne glace! Nous voilà au café Odéon. Les amis de Brunetta et Bruno sont là à nous attendre. Nous allons nous installer sur la terrasse qui donne sur la plage. Le garçon arrive avec la carte. Oufff… autant de sortes de coupes différentes ? Choix très difficile. Pour moi pas, je n’en peu plus, trop mangé de pizza. Mike commande une coupe à la glace au yoghourt avec des fruits frais, l’amie de Brunetta prend une coupe blue Odeon (Glace je ne sais quel arôme, avec du blue curacao par-dessus), etc. Brunetta me fait signe et dit de regarder ce que fait Bruno. Il fait toujours pareil, il lit attentivement la carte et à la fin il prends toujours la même chose, café glacé ! Finalement le garçon arrive avec les coupes. Quoi ? Mais ce sont des trucs gigantesques! Il doit faire erreur, c’est certainement prévu pour 2 personnes. Non non, on m’assure, c’est bien pour une personne, mais on rajoute que effectivement ce soir ils sont plus grands que d’habitude! Mike a de la peine à manger sa glace et après avoir picoré il me donne et dit, tiens, ta glace, mange. Euh ? Mais je n’ai rien commandé et en fait…. Bien, si tu insistes, faut en tout cas que je goûte. Mjam que c’est bon. Je prends une cuillère et encore une et donne une autre à Mike, tiens, des fruits, c’est bon pour toi…
Pour vous consoler : je n’a pas pu finir la glace, Mike non plus. Les autres oui, mais ils ont tous eu de la peine.

Di 11.09.2005 Vers midi les amis de Brunetta viennent, elle leur demande s’ils veulent rester pour manger, volontiers, répondent-ils. Brunetta a fait des Spaghettis fait maison (elle fait la pâte elle-même) et du poulet. Ensuite nous voulons faire un tour en Trike avec Brunetta. Son amie obèse nous demande si nous pouvons lui faire faire un petit tours également. Oui, bien sûre. Mais faut qu’elle puisse monter sur l’arrière du Trike. Je ne sais pas comment elle a pu faire, mais elle a réussi. Elle est assez grosse et a rempli toute la place à l’arrière ! D’une barre à l’autre, du dossier à l’appuis-tête de Mike! Heureusement qu’il a un appuis-tête, sinon elle l’aurait écrasé. Appelez Greenpeace, une baleine est sortie de la mer!!!

Mon casque lui va, miracle! Ensuite Mike part. Il descends vers Giulianova et pour remonter la route est raide, je me demande comment il a bien pu faire, sans que le trike se retourne en arrière… avec tout ce poids à l’arrière. Ensuite il fallait bien redescendre du Trike. Mais comment ??? La dame était là, sans savoir comment faire. Je lui ai dit qu’il faut lever les fesses et ensuite passer une jambe par dessus l’appui-tête. Elle n’avait pas trop envie de le faire, et finalement son mari lui dit : « Tu vois chéri, c’est très simple. Bruno peut venir avec son camion, il y a une grue dessus. On va te sortir de là avec la grue. » Grands rires, et finalement la dame descend du Trike, sans difficultés. Eh bien, tu vois, ce n’était pas si difficile. Ensuite le tours est à Brunetta. Avec elle, Mike fait un tour un peu plus long. Elle est fière et adore le tour.


Et pour finir, c’est le tour de Bruno. Mike repart encore une fois faire le même tour, descendre sur Giulianova et remonter ensuite. Plus personne est là, Brunetta va faire un jeux sur le PC, moi je m’installe dedans et lis dans mon livre. Le téléphone sonne, et en premier je pense que c’est Mike et Bruno qui ont une panne ou un accident, mais Brunetta parle dans son dialecte que je ne comprends pas trop et d’après le ton de sa voie, rien de grave, peut-être alors un simple coup de fil d’une amie ou sœur. Je vais dehors pour lire. Deux minutes et Brunetta sort de la maison, prends la voiture et me fait signe de monter. Euh ? Bien oui, dit-elle, ils ont eu une panne. Le câble de gaz a pété. Faut aller les chercher. Justement là où la route est si grimpante. Malheurs! Une panne!

Bruno remorque le Trike. Demain nous devons aller en ville voir si nous trouvons un câble. Mike me dit que ce n’est pas la fin du monde et qu’il arrive à faire la réparation lui-même.
Ce soir-là Brunetta nous fait du gril. Arrosticini’s. (brochettes d’agneaux).
J’aide où je peux. Dehors Mike regarde son Trike, enlève le câble cassé pour le prendre avec demain. J’entends un bruit étrange et vais dehors pour voir ce que c’est. C’est Brunetta qui chauffe le grill avec le lance-Flamme. A ma question ce qu’elle fait, elle me dit, tu vois bien, je chauffe le grill. Euh mais Brunetta, chez nous on l’allume avec une allumette, tu sais ? Oh, me répond-elle, en Italie c’est un peu différent, je n’ai pas la patiente ni le temps d’attendre que le charbon soit bon. Ouais, c’est compréhensible.

Lu 12.09.2005 c’est la grande course. Il y a tellement de trucs a faire avant midi. Brunetta nous porte chez le marchand de motos où nous pouvons acheter un câble de gaz. En Suisse cela coûte cher, et ici ? 3 euros! Donc nous achetons 4, on ne sait jamais, c’est toujours bien d’avoir de la réserve. Ensuite Brunetta a besoin d’un abonnement de bus pour Claudia, car demain l’école reprend. L’après-midi nous devons encore une fois aller en ville, chercher des LED. Ensuite Mike commence à réparer le Trike. Nous avons décidé de partir mercredi et non mardi, car il nous manque encore le rétroviseur et 2 autres pièces pour tenir le tube sur lequel sont fixés les rétroviseurs.

Ma 13.09.2005 Claudia la pauvre doit se lever à 6h et doit partir très tôt de la maison. On peut s’imaginer son humeur. Le soir quand elle rentre, elle a déjà marre de l’école avant qu’elle n’ait réellement commencée. Les profs sont cons, et de toute façon c’est tout con et bête et elle n’a pas envie. Là. . Et en plus le chemin est très long. Brunetta la porte en voiture jusqu’à la station de bus dans le village. Là elle prends le bus et doit changer à Giulianova pour aller à Teramo.

A midi Tomaso passe en vitesse et nous donneu n rétroviseur entiers. (Juste la glace). Eh super! Où as-tu trouvé? Pas de réponse, juste un sourire qui dit tout. „fait maison“ dit-il ensuite. Il l’a coupé pour nous. Pas mal ce gars! Vite il nous l’installe et voilà, un rétroviseur tout neuf! Il nous porte également les deux autres pièces et nous voilà prêts pour repartir demain. A ma demande ce que je lui dois, il rit et repart. Bon, je vais lui envoyer un paquet à Noël, puisqu’il ne veut pas qu’on lui paye.



voilà pour le moment, je dois encore traduir le reste... patience.
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Message par Trikermaus Dim 2 Oct - 19:15

Pendant que les autres sont occupés, je suis assise dehors avec Marino (le papa de Bruno, 85 ans). Il me raconte de tas de trucs, mais malheureusement je ne comprends qu’une partie. Il parle son dialecte et j’ai du mal à le suivre. Marino me raconte du temps qu’il était stationné au militaire à Palermo, en Calabria et en Sardaigne. Il me raconte que sa femme est décédée il y a 15 ans, après 14 ans de dialyse. Il fallait la porter à l’hôpital de Teramo chaque 2 jours. Et il me raconte qu’il est persuadé que sa belle-fille a empoisonné son pauvre fils, décédé il y a fort longtemps. J’aimerais bien tout comprendre, il a certainement encore beaucoup de choses intéressantes à me raconter. Mais, hélas, le dialecte. Je me donne de la peine, mais parfois je ne comprends qu’un mot ou deux, et parfois je comprends pratiquement tout. Tout dépend de la phrase. En fait il n’y a que Brunetta que je comprends très bien. Elle parle le « bon italien » car elle a suivi les écoles à Domodossola, dans un pensionnat. (C’était du temps que ses parents habitaient encore Berne).
Le soir nous sommes invités à manger chez Tomaso. Que de bons trucs. Tomates farcies et grillées, pommes de terre farcies (Tomaso m’a dit qu’il ne fallait surtout pas dire en Suisse que nous avons mangé des pommes de terre en Italie… ), Lonza, Panchetta et je ne sais quoi.

Me 14.09.2005 J’ai mis mon réveil sur le portable pour 6h20, car nous voulons partir ce jour et voulons dire au revoir à tous. C’est dur, mais il le faut bien. En premier c’est Claudia qui quitte la maison. Ensuite c’est le tour à Paolo. Bruno part aussi mais il dit qu’il est de retours vers 9h. Ensuite c’est Roberto qui part et nous voilà seuls avec Brunetta. Nous lui montrons comment elle doit faire pour graver ses photos sur le CD, et voilà déjà 9h et Bruno est de retours. Avant que nous partons, Brunetta va dans la maison et reviens avec 2 jerricanes de 5 litres d’huile d’olives. (Elle a des oliviers elle-même). De plus elle nous donne une Lonza et un bout de jambon de parme (également ses propres produits). Et cette fois c’est réellement temps de dire au revoir. C’est pas facile et quelques larmes sont au rendez-vous. Les hommes font semblant de rien, mais je vois bien les larmes qui leur brûlent aux yeux. Mais, un homme ne pleure pas. Un homme ne montre jamais ses larmes. Pourquoi donc ? Qu’y a-t-il de si mauvais là dedans ?
Ils promettent de venir nous trouver en août prochain, mais nous savons tant bien qu’eux que tant que Marino est en vie, ils ne vont pas partir. Ils ne peuvent pas le laisser seul et le prendre avec serait un trop grand risque pour le pauvre.
Nous montons sur le Trike et partons. 2 kilomètres et nous voilà chez Tomaso. Il n’est pas là. Il n’y a que sa maman, sa femme Tiziana et sa fille Donatella (elle est à l’uni mais les cours commencent qu’en octobre). Là on nous donne encore 2 jerricanes de 5 litres d’huile d’olives, et un bocal avec des saucisses fait-maison.

C’est chaque fois dur également de dire au revoir à Mama Rosa. Elle est si gentille et a tellement de plaisir de nous revoir. Mais, il faut bien qu’on parte.

Nous roulons le long de la mer, de Giulianova direction Pesaro, vers le Nord, toujours sur la SS16.
Mike a de la peine de donner du gaz, quelque chose ne semble pas en ordres.

à suivre...
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Message par Trikermaus Dim 2 Oct - 20:43

Comme nous devons de toute façon aller faire quelques achats pour le souper, nous nous arrêtons sur la place de parc d’un supermarché. Pendant que je range les achats, Mike essaye de réparer le trike, mais une vice est cassée et il n’y arrive pas. Il va falloir chercher un garagiste qui répare les motos. Comme nous savons que sur la route il y avait un panneau Easytrike, nous avons espoir que nous avions bien vu juste, mais où ? On verra bien. Soit on trouve easytrike, soit on trouve un garage de motos.

Donc nour repartons. La main droite commence bientôt à faire mal à Mike, il n’en peut plus. Et voilà que nous arrivons à Marotta, près de Pesaro et… VOILA LE PANNEAU EASYTRIKE ! Et il y a même un trike jaune exposé ! Nous y allons et à notre grande surprise, nous trouvons un revendeur qui n’a pas seulement 1 trike à vendre, mais pleins ! Il y a même un trike jaune à 4 Places, 5 roues !
Les gens sont gentils et nous aident. En tout premier ils regardent notre Trike et le QEK, secouent la tête et disent qu’ils ont déjà vu de tas de trucs, mais ça, c’est bien unique. Et ils nous questionnent sur le Trike, quelle marque etc.

Le mécanicien nous répare le trike, et pour un nouveau câble de gaz, la manette de gaz ainsi que 2 nouvelles manettes, plus le travail cela fait en tout Euros 100, en Suisse nous aurions dû payer au moins 350 à 400 Francs ! Donc une bonne affaire. En Suisse l’heure de travail coûte aux tours de 160 Francs, et ici 15 euros ! Woaw, grande différence.
J’explique au propriétaire que nous sommes membres du forum suisse (www.trike-zone.ch) et que je fais des comptes-rendus. Cela l’intéresse beaucoup et il se note l’adresse. Il m’autorise à faire quelques photos, de son côté il fait une photo de notre trike et du QEK, il veut le mettre sur son site internet, dit-il.

Ici un grand merci à easytrike Italie. Vous êtes super les gars. Grand merci pour votre aide ! Vous les lecteurs de ce texte, allez donc visiter le site d’easytrike Italie ! www.easytrike.it

Nous pouvons donc reprendre la route, quelques peu de kilomètres et nous arrivons à nouveau à Pesaro, Camping Marinella.

Je 15.9.2005 Nous prenons notre petit déjeuner en plein air. Mike fait bouillir de l’eau sur le réchaud à gaz. Nous avons tout ce qu’il faut avec. Margarine, Pain, salami, lonza, confiture.
Ensuite nous partons tranquillement, voulons visiter la république San Marino qui se trouve non loin de là. Quelques 40 kilomètres environ.
C’est marrant de rouler en Trike en Italie. Partout où nous passons, la vie semble s’arrêter, ou aller au ralentis. Les travailleurs qui sont entrain de transporter une planche s’arrêtent en plein milieu du mouvement, des gens se retournent, s’arrêtent de parler, oublient de regarder sur la route devant eux s’ils sont au volant de scooter/voiture.

Des femmes bizarres ricanent étrangement. D’autres nous regardent avec pleins de rêves aux yeux.
La route pour San Marino nous conduit à l’intérieur du pays. Le paysage change beaucoup, et au loin nous voyons les montagnes.
Jusqu’à présent nous avons toujours passé à côté de San Marino. Depuis l’autoroute j’ai toujours eu l’impression que là, loin sur une montagne, c’est San Marino. Nous verrons bien. Nous ne savons rien sur ce minuscule pays. Absolument rien, sauf qu’on y parle italien.
Euh? C’est quoi.. un panneau indiquant „tenuta templaria…“ ah bon? C’est intéressant. Faut qu’on aille voir. Il s’agit d’une maison très ancienne. Il y a pleins de vignes aux tours et on y vends du vin. A l’extérieur des amphores et autres décorations. Il y a des verandas ombragées, très joli, cela nous plairait d’y habiter.

Sans doutes un maison des templiers. En tout cas on voit que ce bâtiment existe depuis le moyen age.
Nous faisons le tour de la maison. C’est super joli. Derrière un jardin avec des grands arbres qui font de l’ombre. Un petit vent agréable, la bonne place pour un jour chaud.

Nous continuons notre route. Ce n’est pas toujours facile de trouver le chemin, car en Italie les panneaux de route ne sont pas faciles. Et d’un coup, nous voilà à la frontière de San Marino ! Bien visible, car du côté italien la route est grise et vieille, du côté de San Marino noire et toute fraîche. Par-dessus la route un panneau qui dit « Bienvenu à la terre antique de la liberté » ah ? Terre de liberté ? Intéressant. On y va!

Plus tard, retour au camping j’ai lu dans le guide (acheté à San Marino) que le fondateur de San Marino était Marino. Il est venu à Rimini pour aider à construire le port. Puis il a fondé une cité sur la Falaise Titano et des gens se sont joints à lui. Marino disait que toutes personnes habitant sur Titano devaient vivre en toute liberté. Les gens disaient que Marino était un saint. D’où le nom du pays. San Marino.
La petite République a dû surmonter pleins de problèmes, mais ils ont réussi à rester libres. Ils ont eu une bonne armée et étaient très intelligents et savaient négocier.
Un jour Napoléon passait dans la région avec ses troupes. Impressionné de la fierté des San Marineses, il a envoyé un ambassadeur pour leur faire preuve de sa reconnaissance.

San Marino vaut la peine d’être visité. Incroyable que nous ne nous sommes jamais arrêtés pour aller voir cette belle ville. Comme déjà dit, San Marino est situé sur la montagne Titano, 750 mètres sur mer ! Une vue à vous couper le souffle. On a l’impression d’être dieu, regardant de là haut sur la terre. Incroyable.
Pour ceux qui ne veulent pas se rendre en voiture là haut, il y a un téléphérique qui coûte 4 Euros aller-retour, enfants en dessous de 1,20 m. gratuits.

Bâtiments antiques, petites rouelles pittoresques, c’est agréable de s’y promener.

Un truc étrange : à chaque coin de rue un magasin avec des souvenirs (jusque là rien d’anormal), où on peut entre autres acheter des armes ! Oui, des armes. Sabres, sabres de Samurai, « schlagring » (je ne connais pas le mot en français), etc.
Mike a trouvé un sabre pour 8 Euros (une belle pièce, toutefois sans lame coupante, mais si on la poli, ce serait une arme parfaite). Il veut le mettre sur le trike, devant.
Essence coûte ici 3-5 eurocents moins que sur le reste de l’Italie, les cigarettes Marlboro rouge coûtent 4 Euros en Suisse, 3.80 en Italie et ici 3.40. Les Camel ou Winston que Euros 2.55.

Par contre le café est plus cher ici. En Italie une tasse de Café (tasse c’est un gros mot… un dé ou un récipient avec une goûte de café serait plus juste) coûte moins de 1 Euro (80 cents environ), ici Euro 1.40. Mais bon, il faut bien qu’ils gagnent leur vie. A part les touristes, il ne leur reste pas grand choix. Le pays est petit et sur les montagnes et pour agriculture il n’y a pas place, Vignes il y a mais peu (vu le peu de terrain), donc, de quoi vivre sinon les touristes ?
Oups, faut retourner au Trike. Nous avons payé le parking pour quelques heures seulement et nous voilà déjà bien en retard…

Le temps d’arriver au Trike, nous avons dépassé l’heure de parcage de 1 heure. Mais pas de billet, rien, pas d’amande. C’est sympa.

Nous redescendons vers la mer. Pleins de contours, pleins de trous et je me fais bien secouer à l’arrière du trike. Je dois me cramponner.

De retours à Pesaro nous allons vite au Jper (supermarché) faire quelques achats. Ensuite, mais où a passé cette maudite route ? Pas facile de s’y retrouver, comme d’habitude, rien n’est réellement indiqué. Nous trouvons une route qui descend vers la mer, mais ce n’est pas celle qui mène directement au camping. Et c’était notre fortune. Car la route directe est assez raide. La route que nous trouvons là est plus plate. En bas, juste avant de revenir sur la SS16, Mike me dit qu’il n’a pratiquement plus de pression sur les freins. Heureusement que devant nous il n’y a plus que le bout droit, avant d’arriver au passage sous train pour arriver au camping. 2 kilomètres. Cela ira. Mike roule très lentement et un peu plus loin, juste avant d’arriver au niveau où nous devons tourner à gauche, il me dit, ah voilà les freins sont à nouveau là. Donc nous roulons doucement, et de l’autre côté remontons la petite pente, là Mike veut freiner mais la roue avant se bloque, ce qui ne permet plus de guider. Nous roulons tout droit vers la plage, pas moyen de faire quoi que ce soit. Avec l’aile droite nous touchons une voiture parquée, la roue devant dans le sable nous nous arrêtons enfin.

Malheurs, nous avons fait un accrochage.

Après avoir repris le souffle, nous descendons du Trike, voir les dégâts. La voiture a une grosse griffe sur le par choque laqué, et le phare supplémentaire en dessous du phare normal gauche a été arraché. Notre Trike a une griffe sur la carrosserie en dessus de la roue droite, sinon pas de traces. Ouf…. Que faire ? Nous attendons un peu, sans doutes l’accident aurait été entendu et certainement que le propriétaire ne serait pas loin de sa voiture (mal garée, je dois le dire). Mais personne ne nous a vu, personne ne vient. Que faire ? Nous nous décidons d’aller voir à la direction du camping. Ils vont certainement savoir que faire. Donc, je vais ces quelques mètres à pied, Mike fait rouler le Trike jusque là. Je demande à la direction ce qu’il faut faire, et lui explique notre cas. Elle appelle quelqu'un. Nicola (un employé du camping) vient et je lui demande de venir voir les dégâts. Il dit que ce n’est pas bien grave et qu’il va leur mettre un billet sur le pare brise. C’est ce qu’ils font. Ils mettent un petit mot qu’il faut qu’il s’adresse à la direction du camping, et donne notre nom.
Nous n’osons nous imaginer ce qui aurait pu arriver si les freins avaient bloqué là haut, en descente de la montagne ! Nous avons eu un bon ange gardien, c’est certain.
Nous avons fait des photos de la voiture, des dégâts, du numéro de plaque et de nos traces. On ne sait jamais, mieux vaut avoir des preuves et un témoin (Nicola du camping).
Notre soirée est loin d’être heureuse. Nous ne parlons pas beaucoup, la peur est encore dans nos os. Nous lisons un peu, mais très vite il fait nuit et nous allons dormir très tôt ce jour.


Ve 16.9.2005 Pleins milieu de la nuit, je me réveilles. Ah non, une moustique m’a piqué et cela démange, c’est l’enfer. Comment diable cette satanée de bestiole a pu me piquer ? Nous avons le produit anti-moustiques allumé et j’ai eu les jambes sous le duvet… J’arrives à me rendormir, mais suis réveillée la première le matin. Pour ne pas réveiller Mike, je m’installe dehors et lis un peu.

A SUIVRE...
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Message par Trikermaus Mer 5 Oct - 19:57

Après le petit déjeuner nous nous rendons à la direction du camping pour voir si le propriétaire de la voiture s’est manifesté. Non, rien. Ah bon. Bon ben s’il ne veut pas, … attendons le Samedi et on verra bien.
Nous nous décidons de faire une journée « peinard ». Il le faut bien aussi. Et de toute façon on n’a pas trop envie de prendre le trike, la peur de hier est encore en nous.
C’est pas mal, assis à l’ombre de la grande tente en face (puisque les gens ne sont pas là nous profitons de l’ombre, car autours de notre QEK que du soleil), un livre devant nous, du bon café et des biscuits.
Parfois je m’arrête de lire et je regarde simplement l’herbe autours de nous. Je relaxe. Du coup je vois bouger quelque chose. C’est quoi? Un lézard. Non, deux. Une femelle et un mâle. La femelle s’installe sur le tapis devant la tente en face de nous, bien au soleil. Le mâle marche dans l’herbe, regarde. Puis un autre mâle fait apparition.
Les deux mâles sont occupés à voir qui est le plus fort, pendant ce temps la femelle, curieuse, se dresse pour voir ce qui se passe, non pas que les deux mâles l’intéresserait. Mais derrière nous un homme taille l’herbe, et ça c’est intéressant pour la lézarde.
Un peu plus tard le deuxième mâle s’en va. L’autre part aussi, il va vers notre QEK, s’installe dessous. La femelle reste encore longtemps là sur le tapis à regarder ce qui se passe.
L’envie nous prends d’aller à la mer. Je dis à Mike que je lui ai pris son maillot de bain. Mais il faut le pousser pour qu’il le mette. Nous prenons donc notre grand linge de bain, les livres, la caméra et partons à la plage. En fait ce n’est pas le moment d’y aller, c’est vers midi, mais c’est égal, de toute façon nous ne comptons pas rester longtemps.
Moi ? Non non, je ne veux pas me mouiller, je veux faire des photos.
A environ 100 mètres de la plage il y a des « casse vagues ». Pleins de pierres qui forment un mur et qui ne laissent passer pratiquement pas de vagues. Ce jour là, même pas la moindre vague, même pas au-delà des « casse vagues ». Rien. Une mer tout calme qui semble plutôt à un grand lac.
L’eau en bord de mer pas profonde, et Mike qui veut aller se baigner. Il ne veut pas nager, mais marcher jusqu’ou il a du fonds sous les pieds. Ah bien alors ça j’irais bien faire aussi, mais je veux faire des photos et c’est trop risqué de prendre l’appareil avec moi dans l’eau. Donc je marche un peu, l’eau jusqu’aux mollets, le long de la plage, tout en regardant Mike qui devient de plus en plus petit et quand il a atteint le « casse vagues » il n’est plus qu’un petit point. De retours il me dis que là-bas sur les rochers dans la mer il y a des anémones. Ah oui ? Intéressant, je ne savais pas qu’il y en avait en Italie ! L’année prochaine, promis, je prends l’appareil photographique de mon fils. (Appareil pas numérique, mais étanche). Et je vous ferais des photos sous l’eau. Promis juré.
Au « casse vagues » la mer n’est pas haute, elle arrive à la hanche de Mike. Donc pas de problème pour moi, pour autant que Mike me donne la main. Eh bien si j’avais su, j’aurais été avec. Mais bon, au moins j’ai quelques photos. C’est toujours ça.

Au retour de Mike, nous nous installons sur le linge de bain sur la plage. C’est agréable et nous parlons de tout et de rien. Mike trouve quelques coquillages juste à côté du linge de bain et sans se lever il fait des photos. Je vais dans l’eau et lui porte encore quelques coquillages et une algue et il fait une mosaïque.
Nous parlons de tout et de rien et retournons au camping pour prendre une bonne douche. Ensuite, faut bien essayer si les freins du Trike fonctionnent bien, donc nous allons faire un petit tour. Pas loin, jusque question de voir si tout est ok. Tout est en ordres, donc pour demain pas de problèmes pour rentrer à la maison. Hélas, déjà il va falloir partir.
Nous rangeons déjà un peu nos affaires, laissons juste les chaises, la table et le grill dehors pour le petit déjeuner demain. Ensuite nous allons au restaurant du camping et nous installons sur la terrasse qui donne sur la plage. Il fait bon et nous profitons de ce dernier soir.
Nous commandons des pizzas et là sur la terrasse, la nuit tombant doucement, il fait bon. Surtout ne pas penser que c’est le dernier jour, que demain on va direction Nord. Et là, mon téléphone portable sonne. C’est mon fils Michel. Il veut voir comment nous nous portons.

Et il me dit qu’à la maison tout est ok. Ah oui, et ce que j’ai oublié, me dit-il, il pleut des ficelles et il fait froid et il faut que vous vous mettez en tête que c’est l’automne ici.
Ah merci Michel, je ne veux même pas le savoir !!! Ici nous avons soleil et 30 °.
Ensuite, juste quand j’ai voulu boucler, il me retient. « Il faut absolument que je te dise encore ça ! » et déjà j’ai le sentiment que cela sent les problèmes… « Tu sais, avant il y a eu un coup de vent »… ah oui ? et puis ? il me laisse attendre un moment. « et il a arraché la dernière feuille d’un arbre … » poah non, que c’est dépressif tout cela, je ne veux pas le savoir, je ne veux pas rentrer, je reste là. Là !!! (La pire des choses c’est qu’en plus il a encore raison! Quand nous sommes rentrés à la maison j’ai vu que le prunier n’a plus de feuilles… eh, on est juste mi septembre !)

Après la pizza nous retournons à notre place devant le QEK. Lisons un peu, bavardons un peu puis allons dormir.
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Vacances en Italie 2005 Empty Re: Vacances en Italie 2005

Message par Trikermaus Mer 5 Oct - 19:59

SA 17.09.2005 Malheureusement il est temps de faire les bagages. Il faut partir. Mike va laver les tasses, en casse une et se blessé à la main. Cela saigne pas mal et comme je n’ai pas de trousse de premier secours, je lui dis qu’il faut aller à la réception du camping, j’y ai vu une station premier secours. Mike ne veut pas, mais il le faut bien. Enfin après pleins d’essayes, il vient enfin avec moi. Au moins désinfecter et mettre un pansement dessus, sinon la saleté de la route va pénétrer dans la plaie et il aura une belle infection.

Beau temps, soleil, agréablement chaud, que veut-on de plus ? Le voyage fait plaisir sous ces conditions… c’est ce que nous avons pensé du moins.
Jusqu’à Bologna il n’y a rien à dire, parfait. Ensuite il comment à faire de plus en plus frais et le ciel se couvre de plus en plus, plus nous nous approchons de Milan. Et peu après la pluie tombe. Occasion d’essayer ma nouvelle combi de pluie.
Et à présent les automobilistes qui nous filment commencent à me taper sur les nerfs, surtout qu’ils ne font pas attention à la route, nous embêtent en venant trop près, qui roulent trop lentement pour nous obliger de dépasser et le clou : une voiture nous dépasse, se met à notre hauteur, à gauche. La nana essaye de nous prendre en photo avec son téléphone portable sans ouvrir la fenêtre, et ensuite le conducteur donne du gaz et se taille. Mais… un peu plus loin il ralenti et quand nous sommes à nouveau à sa hauteur, il se penche du côté droite pour faire lui-même la photo, donc, la nana a été trop conne pour faire elle-même ……….. arghhhhh et de plus il ne regarde pas devant lui et vient très près de nous ! Je pourrais l’étrangler, mais voilà, la photo est faite et il file à tout allure, ciao, et ne reviens surtout plus !

Coûts de Pesaro à Milan : Euro 17.80 (autoroute). Mais cela valait la peine, sinon je pense que nous serions encore ce jour assis dans les bouchons.
Enfin, Milan à vue, nous sommes sur la Tangenziale (autoroute autours de Milan, celle-ci au moins gratuite). Mais, malheurs, rien n’indique à quelle sortie se trouve le Simplon, la SS33. Sortie après sortie, rien, jusqu’à la sortie no 2 une fiche « SS33 Sempione » Ah, notre sortie ! Donc nous quittons l’autoroute et partons sur la route normale. En plein dans les bouchons. Il est samedi soir, et il semble que tout le monde a dû faire des achats en même temps, que demain le monde n’existera plus, et qu’il fallait acheter le magasin entier. Boah.. et ils ne savent plus rouler ! Je suis dans tous mes états et j’ai envie de me mettre en plein milieu de la route et crier. Mais… je me tais et j’espère que tout va bien se passer. Mike a bien de la peine avec cette foule de fous, mais il nous conduit en un morceau hors ville. Hélas, la route n’est pas bien indiquée, parfois nous voyons un panneau SS33 mais sinon, nous roulons au pif.
Il pleut, il fait pas trop chaud, les gens roulent comme des idiots et la route qui n’est pas indiquée. Cela nous tape bien sur les nerfs et un moment nous en avons ras le bol. Juste à ce moment le premier panneau indiquant un camping. Allez, on y va, la route c’est pour demain. Mais c’est encore un bon bout de chemin jusqu’au camping. Mike est à présent un peu mouillé et fatiguée et on en a assez de ce trajet.
Au Camping ce n’est pas drôle non plus, car nous n’avons pas de possibilité de suspendre nos vestes et combinaisons mouillées, donc il faut faire avec ce qu’il y a, c'est-à-dire suspendre les vestes à l’intérieur du QEK (place … y en a pas). Pour nous c’est serré dedans, car pas moyen de mettre quoi que ce soit dehors. Enfin, pour une nuit cela ira bien. Il le faudra bien.
Nous allons au resto du camping, au moins il y a de bons trucs à manger. Ensuite nous voulons aller lire dans le QEK avant de dormir, et Mike me dit oulà, faut pas qu’on se couche comme ça, faut se tourner, surtout ne pas mettre de poids sur le coin arrière gauche. Ah oui ? Parce qu’il lui semble que cela ne tient pas bien. Résultat? Je n’ose presque pas bouger la nuit.

En fin de compte je peux dire que nous nous sommes bien sortis jusque là, car sans carte routière, juste de rouler au pif, c’est finalement pas si mal non?

Ah oui, j’allais oublier. En voulant parquer le QEK tout seul, Mike a posé sa main sur la vitre du QEK et… l’a poussée dedans. Ah bravo, à présent il pleut dedans. Donc après notre repas il a fallu inventer quelque chose pour la réparer. Pas possible de la remettre en place, donc nous avons mis du scotch par-dessus et au moins c’est étanche pour le moment. Cela ira jusqu’à la maison.

Pleins milieu de la nuit, nous nous réveillons. Les deux nous devons aller aux toilettes. Bon on y va. Moi sans lunettes, je m’accroche au bras de Mike car je n’y vois pas beaucoup. Au retour dans le QEK il y a 2 hommes qui viennent s’installer devant nous et discutent. Ah non, nous voulons dormir ! Mais eux n’y pensent pas. Après avoir discuté un moment, l’un d’eux appelle une nana qui se trouve sur la terrasse du café. Et voilà qu’il se dispute avec elle. Mais non de bleu, t’est pas capable d’aller vers elle non ? Faut-il que tu nous casses les pompes devant le QEK??? Mais non, cet imbécile crie et crie et il dit à la femme de venir jusqu’ici. Et elle vient. Pah, à sa place je l’aurais bien laissé là tout seul. Il aurait bien pu se déplacer vers moi s’il voulait me parler. Mais la nana n’a pas eu ce réflexe, hélas. Donc ils se disputent devant notre QEK, la femme parle doucement mais le mec s’en fous, il parle à haute voix.

Boh, et cela à 2 heures du matin! Ben bravo !
Enfin ils nous laissent en paix et nous pouvons dormir. Nous nous réveillons encore quelques fois. Ah, la pluie a cessé de tomber. Avec un peu de bol se sera sec pour reprendre la route.


Di 18.09.2005 Nous nous levons, il faut partir. Le temps ne s’est pas arrangé, à peine que nous avons tout fini, il commence à pleuvoir à nouveau. C’est la vie. Faut bien passer par là.
Vite un bon café au resto, et ensuite nous nous mettons les comib’s pluie et partons.
Fait pas assez beau pour y rester encore un jour de plus.
Nous avons en fait pensé que la route serait plus facile ce jour, car Milan est loin derrière nous. Eh bien râté de loin ! Elle n’est pas meilleure que hiers, et même pire, car un endroit il est marqué que nous devons prendre la deuxième route à gauche, c’est ce que nous faisons. Mais seulement elle monte sur une montagne, donc cela ne peut pas être la bonne route. Nous nous arrêtons et je vais demander à deux dames au bord de la route. On m’explique qu’il faut redescendre et juste en bas il y a un giratoire, là il faut prendre la première route à droite. Ah bon ?
Donc demi tour et redescente, la peur en nous que les freins pourraient lâcher, mais tout va bien. Nous voilà au giratoire et trouvons la bonne route. Ah, ces malins, sur le panneau il n’y avait pas allusion au giratoire, et de plus le panneau indiquant la route pour Domodossola était caché derrière le giratoire ! Malin !
Depuis là plus de problèmes, car les dames nous ont conseillés de prendre l’autoroute (eh oui, là vaut réellement mieux de prendre l’autoroute, même si elle est payante, mais on perds trop de temps dans ces blèdes où on ne sait pas où on va).
L’autoroute pas trop loin, et non payante par-dessus le marché, car… c’est la SS33 !!! Ah la voilà à nouveau!
Ensuite c’est de la rigolade de trouver le Simplon.


Un peu plus loin encore et voilà la station de train. Nous voyons un panneau indiquant que le prochain départ du train sera à 12h50. Bon faudra bien attendre, c’est environ 11h30.
Nous roulons tranquillement vers la douane italienne et le gardien nous fait signe de passer. Nous ne l’intéressons pas. Quelques mètres plus loin c’est le conducteur qui nous fait signe de vite rouler sur le train. Ah bon ? Déjà bien remplis ce train. Il nous demande si nous voulons rester sur le trike pendant le voyage. Je lui réponds que je pense que nous n’avons pas autre choix. Si, il nous dit, venez.
Nous devons descendre du train, mais sans aide du perron. Pauvre moi avec mes jambes courtes et la combinaison de pluie qui me fait tartir. Mais finalement j’arrive à descendre du train et vite nous suivons le conducteur. Il nous fait prendre place à l’avant du train, dans le compartiment personnes. Ah agréable cette fois !


Toutefois je ne sens pas trop à l’aise dans ce wagon, car 1. nous n’avons pas de ticket et 2. il y a des douaniers Suisses. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne les aime pas trop.
Enfin le tunnel prends fin et nous sommes à Brigue en valais. Nous devons attendre que les voitures quittent le train, ensuite nous sommes les derniers.
Devant nous la dernière voiture, un vaudois doit ouvrir le coffre, les douaniers veulent jeter un œil. Pendant ce temps Mike va chercher le trike. Inutile que j’y aille aussi, dit-il. J’attends donc près des douaniers.
Ils pensent probablement que nous avons une moto, mais ils restent tous bouche ouverte quand ils voient le Trike avec le QEK derrière. Ils n’ont même pas le réflexe de nous faire signe de passer ni de nous demander nos cartes d’identités ni rien. Nous passons donc et passons à la caisse pour payer notre ticket. Voilà, tout est fait, reste plus qu’à rentrer.


La faim nous creuse l’estomac, nous nous arrêtons près de Sierre ou Sion au Saloon pour manger.
Ensuite il y a même le soleil qui se fait voir entre deux nuages ! Nous gardons toute fois nos combis. On ne sait jamais. Et bien joué car plus loin, hors valais, la pluie retombe à nouveau.
Mais on n’a pas encore tout vu. A travers les nuages je peux voir un bout des montagnes, et de la neige fraîche. (Environ 1800 mètres ou 2000 mètres).
Mais ce n’est pas tout. A Montreux, il y a l’autoroute qui commence à grimper sur le plateau Fribourgeois. Chaque mètre il nous semble qu’il fait plus frais.
Nous sommes obligés de faire une pause au restoroute de la Gruyère, car il fait un froid de canards et nous sommes gelés. Pas question de faire le reste (20km) tout de suite. En premier se réchauffer un peu avec un bon thé.
Ah ça alors. Hier matin encore plage et 30° et là pratiquement l’hivers.

Et à penser que dans 30 Minutes nous arrivons à la maison et il faut décharger le QEK… beurk, pas envie, je veux retourner à la belle plage en Italie !
Bien mes chers, nos vacances ont été chouettes, malgré tout. Et soyez francs, si tout allait toujours comme sur des roulettes, ce ne serait pas drôle non ? Il n’y aurait rien à dire et rien à rire.

Et voilà la fin du voyage.

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Message par Trikermaus Dim 1 Jan - 19:29

si vous voulez voir les photos (le récit en entiers avec les photos intégrés), allez sur : http://www.e-voyageur.com/carnet-voyage/index.htm

puis j'ai publié notre premier récit de voyage avec Trike Italie 2002 voir :

http://www.e-voyageur.com/forum/voyage-1558.php là pas de foto's, pour cause de pannes... l'appareil avait rendu l'ame à la première foto!!
Un voyage pleins de pannes et problèmes, mais jamais autant ris que cette fois-là.
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